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Contactez-nousLes français ont peur de l’innovation et elle ne bénéficie qu’aux riches d’après une étude. On vous explique.
On est habitué désormais à une forte polarisation de tout débat en France, qui répond sans doute à une vieille habitude du “diviser pour mieux régner”, mais, une fois n’est pas coutume, les français sont d’accord : l’innovation ne bénéficierait qu’aux riches. On s’explique.
Et si on vous disait que l’innovation renforce la polarisation de la société ?
C’est en tout cas ce qu’indique le Trust Barometer 2024 d’Edelman (baromètre annuel de la confiance, dans une étude menée avec une population de 32 000 participants dans 28 pays.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Le Trust Barometer d'Edelman est une étude annuelle de la confiance menée par le cabinet de relations publiques Edelman. Lancée pour la première fois en 2001, cette enquête évalue la confiance du public envers les institutions majeures, notamment les gouvernements, les entreprises, les ONG et les médias. L'étude est généralement réalisée à l'échelle mondiale, avec des réponses recueillies de milliers de participants dans divers pays.
Ce que révèle cette étude est en un constat sans appel : l'innovation, tant voulu par notre président, contribuerait à une nouvelle ère de prospérité et de progrès technique nécessaire dans une société qui “avance”, mais celle ère de l’innovation créerait surtout une grande dichotomie entre les français, notamment à travers la relation de confiance entre les Français, les dirigeants et les experts.
Les préoccupations des français sont les suivantes :
Le Baromètre révèle surtout ceci : l’innovation est un nouveau facteur de peurs et donc de polarisation entre ceux qui admirent et comprennent, et ceux qui en ont peur et ne maîtrisent pas vraiment. En fait, on pourrait dire que certains s’attendaient à ce que l' IA fasse le ménage et les courses à leur place, alors qu’en fait, elle fait leur travail à leur place, et cela et notamment vrai pour les créatifs.
Cette crainte met donc en péril les progrès futurs dans des domaines tels que la médecine avec les cabinets virtuels, les différents outils IA et les énergies.
La réticence aux innovations est marquée politiquement par les personnes se déclarant à droite (45 %) étant plus susceptibles de s'y opposer que ceux se déclarant de gauche (36 %).
Cela serait commun aux démocraties occidentales. Qu’en est-il pourtant des startupeurs en herbe, plus enclin à être protech ?
Un autre paradoxe mis en lumière par l'étude montre que 52 % des Français déplorent le manque de communication des scientifiques, ce qui, selon eux, rendrait les innovations plus acceptables et compréhensibles.
En outre, 60 % estiment que la science est trop politisée, comparé à 53 % dans le reste du monde.
Par conséquent, 52 % des Français pensent que le gouvernement et les organismes de financement de la recherche exercent une influence "excessive" sur la gestion de la science.
Ces chiffres placent la France au troisième rang mondial des pays les plus méfiants sur ce sujet.
Entre silence et manque d'impartialité des scientifiques, 67 % des Français déclarent faire autant confiance à leur entourage ("quelqu'un comme moi") qu'à la communauté scientifique (65 %) pour "dire la vérité sur les nouvelles technologies". Cependant, ce niveau de confiance reste bien supérieur à celui accordé aux membres du gouvernement sur ces questions (45 %).
Les Français ressentent le besoin de comprendre l'impact de l'innovation sur leur avenir et recherchent des réponses convaincantes. Ils n’ont pas leur mot à dire, et c’est bien dommage.
Étrangement considérées comme les institutions les plus fiables au monde pour la quatrième année consécutive, 46 % des Français font confiance aux entreprises (devant les ONG : 45 %, le gouvernement : 37 % et les médias : 37 %).
Cet engagement attendu s'étend au-delà des frontières de l'entreprise, incluant une demande de transparence, puisque 70 % des employés souhaitent que leurs dirigeants communiquent "clairement" sur des sujets touchant la société française dans son ensemble, tels que l'utilisation éthique de la technologie, l'impact de l'automatisation sur l'emploi.
Et lorsqu'on finance une PME grâce au Crédit Impôt Innovation, on ne finance que des petites structures qui ont besoin de fonds et d'aides de l'état.
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