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Comment le plan IA peut vous aider à financer vos projets.
L’intelligence artificielle n’est plus un fantasme : elle est déjà au cœur de la transformation de centaines d’entreprises françaises, de la startup à la multinationale. Pourtant, selon les chiffres officiels, seulement 13 % des PME-ETI et 8 % des TPE ont adopté l’IA fin 2024. Face à ce retard d’usage, l’État lance, sous l’impulsion du plan « Osez l’IA », un dispositif d’ampleur destiné à faire basculer toute l’économie française dans l’ère de l’IA d’ici 2030.
Ce plan fait un pari ambitieux : diffuser l’IA dans 100 % des grands groupes, 80 % des PME-ETI et 50 % des TPE d’ici la fin de la décennie. Un basculement majeur, donc, mais qui devra s’appuyer sur des outils économiques robustes : Crédits d’Impôt Recherche (CIR), Crédit Impôt Innovation (CII), aides directes, appuis aux territoires, formations massives, etc.
Les PME et ETI françaises disposent déjà d’un arsenal fiscal robuste pour financer leurs projets d’innovation numérique et d’intelligence artificielle. Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) permet de récupérer jusqu’à 30 % de ses dépenses éligibles en R&D, jusqu’à 100 millions d’euros par an, avec un taux renforcé pour les premières années des PME. Le Crédit d’Impôt Innovation (CII) vise, lui, les PME engagées dans le développement de produits ou procédés innovants, avec un taux de 20 % sur les dépenses ad hoc (prototypes, installations pilotes, etc.), dont les taux sont portés à 35 à 60 % dans les territoires ultramarins ou ruraux.
En 2021, près de 23,1 milliards d’euros de dépenses de R&D ont bénéficié du CIR, générant un avantage fiscal global de 7,2 milliards d’euros, dont 84 % des bénéficiaires sont des PME.
En parallèle, le CII a profité à 10 100 PME, dont 88 % comptent moins de 50 salariés.
Contrairement à certaines idées reçues, ces dispositifs sont accessibles à toutes les entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille. Les critères du CII sont néanmoins plus précis : il concerne les PME de moins de 250 salariés (chiffres d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ou bilan de 43 millions d’euros), imposées sur le bénéfice réel, et menant des activités industrielles, commerciales ou agricoles. Le CIR, lui, concerne toute structure investissant dans la R&D, quelle que soit sa forme juridique.
La prorogation récente du CII jusqu’en 2027 a rassuré les acteurs de l’innovation, qui craignaient un coup d’arrêt au moment où l’IA devient un enjeu stratégique pour la compétitivité.
Le plan « Osez l’IA » repose sur trois axes majeurs : sensibiliser, former, accompagner.
Des ambassadeurs IA seront déployés sur tout le territoire pour expliquer concrètement les usages, l’intérêt et les contraintes de l’IA. Des réseaux d’experts locaux, des chambres de commerce, Bpifrance, la French Tech, etc., seront mobilisés pour organiser des ateliers, séminaires et diagnostics sur-mesure dans les entreprises.
Des formations massives (15 millions de professionnels d’ici 2030 via l’Académie de l’IA, plateforme numérique ouverte à tous, apprentis, demandeurs d’emploi, salariés, indépendants, étudiants, chefs d’entreprise) permettront de combler le déficit de compétences.
L’État prévoit aussi d’accompagner le passage à l’acte : diagnostics Data IA (40 % du coût pris en charge), catalogue de solutions, prêts garantis, appels à projets « Usages de l’IA générative » et « Pionniers de l’IA », et aides à la transformation numérique dotées de 200 millions d’euros.
L’enjeu, pour l’entreprise, est d’intégrer l’IA dans son processus d’innovation, afin de maximiser la valeur des projets, mais aussi de bénéficier pleinement des dispositifs fiscaux.Les économies réalisées grâce au CIR et au CII peuvent financer en partie l’acquisition de solutions IA, la formation des équipes internes, le recrutement de talents, ou encore le développement de plateformes numériques adaptées à l’entreprise.
Face à la complexité de l’éligibilité et du montage des dossiers, de nombreux cabinets spécialisés accompagnent les entreprises pour optimiser leur démarche combinée : projets de recherche, développements technologiques, transformation numérique, etc.
La France, déjà reconnue pour son écosystème de startups IA (près de 1 000 startups en 2025 contre 502 en 2021), entend aussi attirer les investisseurs et les talents internationaux. La stratégie nationale pour l’intelligence artificielle (près de 1,5 milliard d’euros investis notamment pour la recherche, la formation, l’écosystème d’excellence) veut accompagner la transformation vers une IA de confiance, frugale, embarquée et générative.
Parallèlement, la mobilisation des crédits d’impôt favorise l’émergence de nouveaux acteurs technologiques et la conversion rapide des entreprises traditionnelles. La mise en place de clusters (initiative « IA Clusters » dotée de 360 millions d’euros) et la dynamique du plan France 2030 complètent l’offre, en ciblant les priorités de décarbonation, de santé et de souveraineté numérique.
Le sommet mondial de l’IA à Paris en février 2025 a montré la volonté de la France d’attirer les meilleurs talents et les investisseurs mondiaux. L’objectif : investir 109 milliards d’euros dans l’IA sur le territoire d’ici la fin de la décennie, et faire de l’innovation un levier d’indépendance et de compétitivité.
La proximité entre les dispositifs fiscaux, les aides publiques (France 2030, Programmes européens Horizon Europe) et les initiatives « Osez l’IA » donne à l’entreprise française un carton plein d’opportunités. Mais encore faut-il s’emparer de ces leviers et transformer la révolution numérique en avantage concurrentiel pérenne.
Malgré ces dispositifs, l’acculturation reste un frein. Beaucoup de chefs d’entreprise ou responsables de TPE hésitent encore à investir, soit par manque d’information, soit par crainte de la complexité administrative ou de l’adéquation de l’IA à leur métier.
La reconnaissance du bénéfice du CIR ou du CII dépend
Myriad Associates et sa filiale française Myriad Consulting élaborent les demandes de crédit d'impôt pour la recherche et le développement depuis près de dix ans, en aidant un large éventail d'entreprises dans divers pays. Quelle que soit la taille ou le secteur de votre entreprise, nous pouvons vous aider. Nous comprenons l'importance des crédits d'impôt pour la recherche et le développement, tant pour les entreprises individuelles que pour l'économie dans son ensemble.
Aussi, comme le gouvernement tient à préserver le succès du régime, il met souvent à jour les règles et réglementations relatives à ces régimes fiscaux de R&D, ce qui peut être source de confusion. C'est là que nous intervenons pour vous aider à garder le fil.
L'équipe experte de conseillers fiscaux en R&D de Myriad Associates & Myriad Consulting applique une méthodologie unique pour naviguer à travers les complexités du processus de déclaration fiscale en matière de R&D. Pour obtenir l'allègement fiscal auquel vous avez droit, nous adoptons une approche globale.
Tout d'abord, nous nous efforçons de comprendre les incertitudes techniques et scientifiques auxquelles votre projet est confronté afin de nous assurer que nous répondons aux critères stricts du ministère de la recherche et/ou de l’économie en matière de crédits d'impôt pour la recherche et le développement.
Ensuite, nous utilisons ces informations pour élaborer un rapport technique solide, rassembler tous les coûts pertinents et calculer le montant dû pour l'inclure dans la déclaration d'impôts de votre entreprise.
Nous nous occuperons également avec plaisir de toute demande de renseignements de la part du ministère de la recherche et/ou de l’économie, le cas échéant. Les critères d'attribution peuvent être difficiles à comprendre et les demandes de renseignements sont de plus en plus fréquentes, car les ministères s'efforcent de lutter contre les abus.
Quel que soit le stade de votre demande de crédits d'impôt pour la recherche et le développement, il vous suffit de nous contacter au ou d'utiliser notre formulaire de demande de crédits d'impôt pour la R&D.
Que vous ayez besoin d'une assistance complète du début à la fin ou que vous ayez simplement une question rapide, nous sommes là pour vous aider.
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Les enquêtes du ministère sur les demandes d'allègement fiscal en matière de R&D sont en augmentation. Notre équipe hautement qualifiée vous apportera le plus grand soutien possible afin d'obtenir une solution avantageuse pour votre demande de R&D auprès du ministère correspondant, de sorte que vous puissiez avoir l'esprit tranquille, sachant que votre entreprise est entre de bonnes mains.
Nous sommes bien équipés pour offrir des conseils pratiques sur toutes les demandes d'allègement fiscal en matière de R&D faites par le ministère correspondant, ainsi que pour fournir des examens proactifs qui peuvent aider à assurer une tranquillité d'esprit totale en ces temps d'incertitude.
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